« Pourquoi dépenser pour un pro quand je peux faire ça moi-même ? »
On le connaît tous, ce raisonnement. Après tout, pourquoi payer un développeur ou un webdesigner quand une publicité promet un site « prêt en 5 minutes » avec Wix, Jimdo ou d’autres constructeurs magiques ? Spoiler : parfois, l’économie réalisée au départ devient un gouffre plus tard.
Le site qui met 3 jours à charger
Contexte : Pierre, artisan plombier, décide de se lancer sur Wix. Il choisit un design avec 47 photos HD, un fond vidéo en boucle, et un carrousel d’images sur chaque page.
Résultat : Le site met 20 secondes à s’afficher… sur la fibre. Les clients sur smartphone ? Ils abandonnent avant d’avoir vu son logo.
Leçon : Quand ton site pèse plus lourd qu’un blockbuster en streaming, c’est peut-être le moment d’appeler un pro pour optimiser ça.
Le texte invisible… ou presque
Contexte : Valérie, sophrologue, veut « se faire un site toute seule, c’est facile ! ». Elle choisit un thème bleu clair avec une police blanche en Comic Sans.
Résultat : Ses visiteurs pensent qu’il n’y a pas de contenu sur son site. En réalité, il faut jouer avec l’angle de son écran pour déchiffrer les textes.
Leçon : Un bon webdesigner, c’est aussi un expert en lisibilité. Comic Sans, c’est non.
Les menus à rallonge
Contexte : Kevin, restaurateur, veut que ses clients trouvent tout facilement. Il ajoute donc un menu déroulant contenant :
- Les entrées
- Les plats
- Les desserts
- La carte des vins
- L’historique du restaurant depuis 1845
- Les photos des travaux de rénovation…
Résultat : Son menu est si long qu’il disparaît en partie sous l’écran. Impossible de cliquer sur la carte des desserts sans avoir un doctorat en navigation web.
Leçon : Parfois, moins c’est mieux.
Le site qui a « disparu »
Contexte : Julie, coiffeuse, a confié son site à son stagiaire qui a utilisé une plateforme gratuite.
Résultat : Tout allait bien, jusqu’au jour où la plateforme a décidé de fermer son compte parce qu’elle ne respectait pas les conditions générales (qu’elle n’avait pas lues). Adieu site, référencement, et contacts clients.
Leçon : Gratuit, c’est bien. Fiable, c’est mieux.
« Je suis introuvable sur Google ! »
Contexte : Patrick, coach sportif, se demande pourquoi personne ne visite son site.
Après enquête :
- Pas de mots-clés.
- Des images non balisées.
- Aucune méta-description.
- Le site entier est en Flash (oui, en 2024…).
Leçon : Le SEO, ce n’est pas un mythe, c’est vital. Et non, Flash, c’était déjà dépassé en 2010.
Les « réseaux sociaux suffisent ! »
Contexte : Marie, créatrice de bijoux, décide qu’un compte Instagram suffit pour gérer son business.
Résultat : Un jour, son compte est piraté et elle perd ses 10 000 abonnés. Pas de site web pour les rediriger, pas de base de données client. Game over.
Leçon : Construire une stratégie digitale sans site web, c’est comme bâtir une maison sur du sable.
Et si on faisait appel à un pro ?
Un site internet, ce n’est pas juste un joli design. C’est un outil stratégique pour attirer des clients, renforcer sa crédibilité et, surtout, vendre. Wix et consorts peuvent dépanner au début, mais pour une vraie stratégie, mieux vaut investir dans un site bien conçu, optimisé et durable.
Parce qu’au final, « économiser » quelques centaines d’euros aujourd’hui peut coûter beaucoup plus cher demain… en temps, en clients, et en réputation.
Moralité : Oui, il y a un coût à travailler avec un professionnel, mais c’est aussi une assurance contre les galères et les échecs. Et au passage, vous éviterez de finir en anecdote dans un article comme celui-ci. 😉
